Ce qu’il faut savoir
Le gouvernement vit ses dernières heures. Le Premier ministre Michel Barnier va remettre la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron jeudi 5 décembre à 10 heures, après l’adoption de la motion de censure contre son gouvernement, a annoncé l’Elysée, mercredi 4 décembre. Après le vote de la censure par 331 voix pour, Michel Barnier est devenu le locataire de Matignon le plus éphémère de la Ve République. Suivez notre direct.
« Le RN et le NFP ont mêlé leurs voix pour déstabiliser le pays », dénonce le ministre démissionnaire de l’Economie. La censure du gouvernement Barnier est « un acte à l’opposé du patriotisme », estime Antoine Armand sur X. Le ministre démissionnaire de l’Economie avait dans les jours précédents alerté sur les risques qu’une censure ferait courir à l’économie française, affirmant que « c’est le pays qu’on met en danger ».
Emmanuel Macron prendra la parole jeudi à 20 heures. Le président de la République « s’adressera aux Français » à 20 heures jeudi, a annoncé l’Elysée, quelques minutes après le vote de la motion de censure contre Michel Barnier et son gouvernement. Trois mois après avoir désigné l’éphémère Premier ministre, le président de la République va devoir désigner un nouvel occupant de Matignon.
Marine Le Pen « laissera travailler » le futur Premier ministre. La cheffe de file des députés RN, qui ont voté la motion de censure déposée par la gauche, assure qu’elle veut « coconstruire un budget acceptable pour tous ». Invitée par TF1, quelques minutes après la chute du gouvernement, elle juge qu’« Emmanuel Macron est le grand responsable de la situation actuelle« , mais « ne demande pas [sa] démission ».
Mathilde Panot salue la chute du gouvernement Barnier. « Enfin, le gouvernement Barnier est tombé, ainsi que son budget violent », s’est réjouie la cheffe de file des députés LFI après l’adoption de la motion de censure déposée par le NFP. Elle demande « maintenant à Emmanuel Macron de s’en aller ».
La motion de censure adoptée avec 331 voix pour. L’Assemblée nationale a adopté le texte déposé par le Nouveau Front populaire (NFP), le premier soumis au vote. Il a été approuvé par 331 députés, soit 43 de plus que la majorité absolue de 288 voix qui était requise pour son adoption. Ce vote contraint le Premier ministre à la démission, et la motion de censure du RN devient sans objet.
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