Charles Wright sur l’affaire Tamba et famille de Oumou Hawa Esther

Interrogé par nos confrères de la Radio FIM FM, le procureur général du près de la cour d’appel de Conakry, Alphonse Charles Wright a expliqué le dossier très controversé du mariage de Tamba Millimouno et Oumou Hawa Esther Bah Millimouno.

《Le parquet a des fonctions administratives, des fonctions sociales.  Lorsque vous êtes procureur général, vous êtes saisi d’une demande d’intervention, le citoyen qui vous saisi pour vous dire《ma fille a été envoûtée ceci celà 》..Vous vous posez les questions de savoir, les faits qu’on vous a saisi relève de votre compétences pour comprendre s’il y a la possibilité de voir clair.  Vous le dites à chacun dans l’intérêt de la loi y a ça  y a ça… Vous avez une erreur d’appréciation sur les faits.  Aujourd’hui les négociations (Tamba et famille de sa femme )sont avancées de telle sorte que j’ai bon espoir que les deux familles ont compris le message que le parquet général a porté. C’était pas un procès. Comme les membres de la famille étaient si nombreux on a trouvé une salle, en famille, on a discuté. C’est que j’ai dit à Tamba, ce que j’ai dit à la maman de Oumou Hawa et je l’ai dit à son papa. Le plus important pour moi , si les gens me saisissent qu’on soit utile pour faire comprendre que dans l’unité d’action que c’est la Guinée qui gagne. Korboya qui a été arrêté, la maman a pleuré, que Monsieur le procureur, je vous demande de libérer Korboya.  J’ai envoyé Korboya de la prison, il est venu assister. Quand il a écouté les deux familles, il a failli se fondre en larmes.  Je l’ai prodigué des conseils.  Vous êtes jeunes, qu’on ne vous utilise pas à créer des propos de nature à troubler l’ordre public au niveau de l’espace de cybercriminel. Les questions de religion, d’ethnie sont des questions sensibles.  La Guinée est un pays laïc.  Il faut respecter chacun dans ses croyances.  N’envoyez pas des débats ethniques où religieux.  Je ne l’accepterai pas. Korboya a présenté ses excuses à Monsieur Tamba pour les durs propos.  Tamba a accepté les excuses et au moment où je vous parle, les deux familles m’attendent encore pour nous permettre d’avancer 》 a conclu Alphonse Charles Wright .

Yayé Barry