Bouleversés, émus, troublés, sans mots: les admirateurs de Céline Dion ne sont pas près de se remettre du visionnement du documentaire Je suis: Céline Dion déposé aujourd’hui sur Prime Video.

Marc-André Vigneault, 36 ans, est un inconditionnel de Céline Dion depuis qu’il est tout petit. Il s’est rendu visionner le documentaire Je suis: Céline Dion dimanche soir au cinéma et a récidivé à la maison mardi, au petit matin.

«Ce documentaire, je l’appréhendais. Je savais que cela serait difficile pour moi. Ça m’a fait mal et beaucoup de peine, et cela m’en fait encore. C’est toute une leçon de vie que tu regardes», explique le Montréalais avec émotion.

Comme de nombreux admirateurs, Marc-André Vigneault aurait envie de prendre doucement la chanteuse dans ses bras après l’avoir vue souffrir ainsi à l’écran. Lui dire de prendre tout le temps qu’il faut pour se remettre sur pied aussi, et que le public sera toujours là pour elle.

Même si le grand admirateur qui connaît presque tout de la vie de son idole admet être un peu resté sur sa faim, il recommande au public de visionner ce documentaire, «ne serait-ce que pour comprendre ce qu’est la maladie de la personne raide».

«Je vais toujours encourager les gens à découvrir l’être humain derrière la star. De voir la force, le positif, la résilience, le guts et le travail, au-delà du talent. J’ai un profond respect pour elle. Ce documentaire, c’est une leçon de courage», poursuit celui qui se dit encore habité par les images de Céline souffrante, et en crise.

GETTY IMAGES VIA AFP

Céline, femme courage

Originaire d’Avignon, en France, Tanguy Monceau est tombé sous le charme de Céline Dion en 1999 lors de son concert au Stade de France.

L’infirmier de 36 ans a regardé le documentaire Je suis: Céline Dion avec une trentaine d’amis admirateurs de la chanteuse québécoise.

Ce qui l’a frappé le plus après le visionnement? Le silence. Car tous ont eu besoin d’une demi-heure pour reprendre leurs esprits et retrouver la parole.

«On a tous été très touchés, émus, choqués et abasourdis par ce qui venait de se passer. On a tous pleuré et on a eu du mal à en parler entre nous après. On y pense encore beaucoup. Ça prend aux tripes», explique l’inconditionnel, qui a eu la chance de rencontrer Céline à Paris en 2016.

La scène de la crise de spasmes lui a été très difficile à regarder, tout comme celle où Céline n’arrive pas à chanter une de ses nouvelles chansons en studio.

«C’est une scène très difficile, très touchante, mais aussi très forte. On voit à quel point elle est courageuse. Je suis encore tout bouleversé de l’avoir vue dans cet état», ajoute-t-il en soulignant le côté inédit et franc de ce film qui se veut à l’image de Céline Dion.

«On retrouve vraiment la Céline qu’on aime. Simple, pas de maquillage, pas coiffée. Une star qui se montre courageusement, dans sa vulnérabilité. On ne peut pas ressortir de ce documentaire sans l’aimer encore plus», souffle-t-il.

Avec AFP