CAN 2024: partage des points entre un Mali frustré et une Tunisie en danger
21 janvier 2024Mali et Tunisie sont repartis de Korhogo dos à dos ce samedi 20 janvier (1-1). Au terme d’une première mi-temps riche et d’une seconde techniquement moins aboutie, le duel des Aigles s’est soldé sur un résultat qui prive le Mali de qualification dès la deuxième journée de la phase de groupe et qui met la Tunisie dans une situation comptable délicate.
Entre la Tunisie et le Mali, personne n’a pris son envol. Les Aigles de Carthage se sont pris le bec avec ceux du Mali ce samedi 20 janvier, à Korhogo (1-1). Surtout en première mi-temps, les deux sélections se sont rendues coup pour coup, sans qu’aucune ne prenne le meilleur au tableau d’affichage. Globalement supérieur dans le jeu, le Mali a dû remettre sa qualification à plus tard.
Au vu de la pauvreté footballistique proposée par les Tunisiens lors de leur opposition face à la Namibie, on n’imaginait pas les hommes de Jalel Kadri tenter de prendre les choses en main dans les premières minutes face aux Maliens.
Mais passé une dizaine de minutes sous pression, Lassine Sinayoko a rappelé pourquoi les siens endossaient le statut de favori pour cette partie. D’une frappe croisée du gauche, qui est venue heurter le poteau avant de mourir dans les filets, il a fait exulter ses compatriotes en tribune (10e).
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🇹🇳🇲🇱 Sinayoko ouvre le score pour le Mali !
🔥 Une action splendide conclue par une frappe imparable poteau rentrant !#TUNMAL #beINCAN2023 pic.twitter.com/XBhLMsZbX9— beIN SPORTS (@beinsports_FR) January 20, 2024
Aigles à réaction
Mais les Aigles ont eu ainsi le malheur d’en réveiller d’autres. Ceux de Carthage ont frappé 10 minutes plus tard. Incapables de développer du jeu, c’est paradoxalement au terme d’une action de 16 passes, la plus longue de cette CAN 2024 menant à un but, qu’Ali Abdi, bien décalé à gauche, a centré fort au sol pour Hamza Rafia. C’est ce dernier qui a porté le score à 1-1, surprenant un Falaye Sacko passif défensivement au marquage.
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Que dire de plus, si ce n’est que le Mali a essayé, sans succès. Des frappes en seconde période (9), aucune cadrée. Dont la reprise de Sinayoko qui, face au but, a envoyé le cuir dans les tribunes (79e), après un excellent centre. Le genre d’occasion qui vous fait vous dire que c’était la dernière bonne cartouche pour prendre l’avantage en fin de match.
Autre fait de jeu marquant, la sortie aérienne qui aurait eu sa place dans une cage de MMA signée Bechir Ben Said. Loin de son but, il a percuté et emporté son défenseur Muntesar Talbi, Sinayoko et sa propre épaule qui a nécessité des soins. Il aura fallu cinq minutes aux acteurs de cet entracte pour reprendre leurs esprits.
Les idées à nouveau claires, l’attaquant malien a pu faire le calcul : avec un 1-1, sa sélection, qui compte désormais quatre points, entrevoit un ticket pour les huitièmes de finale, mais n’est pas encore officiellement qualifiée malgré sa domination. Quant aux Tunisiens, pas besoin d’exceller en calcul mental pour savoir qu’avec un deuxième match nul, et donc deux points au compteur, le danger guette avant le dernier match contre l’Afrique du Sud.
Rfi