Ce qu’il faut savoir
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Le Hezbollah libanais a mené l’« horrible » attaque sur le plateau du Golan qui a causé la mort de douze jeunes âgés de 10 à 16 ans, a affirmé, dimanche 28 juillet, la Maison Blanche. « Cet attentat a été perpétré par le Hezbollah libanais. Il s’agissait de leur roquette, lancée depuis une zone qu’ils contrôlent », a déclaré une porte-parole du Conseil national de sécurité. Un peu plus tôt, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, avait affirmé depuis le Japon que « toutes les indications » montrent que la roquette tombée sur la localité druze de Majdal Shams a été tirée par le Hezbollah libanais. De son côté, le mouvement islamiste, soutien du Hamas à Gaza, a nié être l’auteur de cette attaque menée samedi. Le Liban a appelé à une « enquête internationale ».
Emmanuel Macron assure que la France est « pleinement engagée » pour « éviter une nouvelle escalade ». Le chef de l’Etat s’est engagé à passer « des messages à toutes les parties prenantes au conflit », lors d’un entretien téléphonique au Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. Selon l’Elysée, Emmanuel Macron « a également redit la nécessité de parvenir à une solution politique sur la question de la Ligne bleue, sur la base de la résolution 1701 ». Dans un communiqué publié un peu plus tôt, Paris avait condamné « avec la plus grande fermeté » l’attaque. Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères « rappelle qu’il reste impérativement recommandé aux ressortissants français de ne pas se rendre au Liban, en Israël ou dans les territoires palestiniens ».
Des condamnations du Royaume-Uni et de l’ONU. Le Royaume-Uni a aussi condamné l’attaque. « Nous sommes profondément préoccupés par le risque d’escalade et de déstabilisation », a ajouté sur le réseau social X le ministre des Affaires étrangères britannique. « Les civils, et les enfants en particulier, ne doivent pas continuer à porter le fardeau de l’horrible violence qui sévit dans la région », a déclaré de son côté Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, par la voix de son porte-parole.
Une foule pour les funérailles des 12 jeunes tués. Des milliers d’hommes et de femmes vêtus de noir se sont rassemblés dimanche pour les funérailles, à Majdal Shams, des 12 jeunes tués la veille par le tir de roquette. Plusieurs femmes en abayas ont pleuré en déposant des fleurs sur les cercueils de ces jeunes, qui jouaient sur un terrain de football au moment du drame, a rapporté une journaliste de l’AFP à Majdal Shams, petite ville druze d’environ 11 000 habitants.
Israël promet de frapper « l’ennemi avec force ». « Le massacre de samedi constitue le franchissement de toutes les lignes rouges par le Hezbollah. Il ne s’agit pas d’une armée qui combat une autre armée, mais d’une organisation terroriste qui tire délibérément sur des civils », a affirmé le ministère israélien des Affaires étrangères, dimanche, promettant de « frapper l’ennemi avec force ». Samedi, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avait affirmé que le mouvement islamiste « paierait le prix fort, un prix qu’il n’a jamais payé auparavant ».
L’Iran met en garde Israël. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a mis en garde Israël, dimanche, contre les « conséquences imprévisibles » de nouvelles « aventures » militaires au Liban. « Toute action (…) du régime sioniste peut conduire à l’aggravation de l’instabilité, de l’insécurité et de la guerre dans la région », a-t-il déclaré.