Dans un courrier bien documenté, un passionné du Syli National ne cache pas sa colère et sa révolte contre la commission électorale sur laquelle il crache son venin, flagramment coupable de la validation de la candidature de l’ancien Président de la ligue professionnelle, le général à la retraite, Mathurin Bangoura poursuivi dans plusieurs dossiers judiciaires. Avec les pièces à l’appui, il est incontestablement prouvé que les actes et faits reprochés au candidat Bangoura ne sont pas conformes avec l’éthique exigée par le code de la FIFA. Au Sénégal et partout où les Associations nationales sont affiliées à la FIFA, une telle posture, qui est totalement incompatible avec la fonction de membre d’un COMEX à fortiori celle du Président est inimaginable pour un postulant au COMEX.
Si toutes ces poursuites sont authentiques, on est en droit de se demander sur critères mis en avant par la commission électorale de la FGF pour valider une liste dont la tête se noie dans des eaux usées et boueuses.
Comment et pourquoi fermer les yeux sur des pièces si accablantes et donné quitus à des candidats non habilités et dont l’élection éventuelle plongerait inéluctablement la Guinée dans une crise encore plus aiguë et plus profonde que les précédentes.
Quel Président serait un général à la retraite, rattrapé par un passé qui l’interdit de sortir du pays et le condamme à vivre derrière les barreaux ?
L’incompétence et la corruption frisent cette incroyable décision irresponsable et honteuse pour un pays très amoureux du beau football. Le pays du ballon d’or Africain, Chérif Souleymane, Maxime Camara, Papa Camara, Petit Sory, Aliou Keita NJoleah, Thiam Tolo, Titi Camara, Abdoul Salam Sow, Saliou Diallo, ce pays du football technique et fluide qui a ébloui tant de générations au Sénégal et en Afrique mérite un traitement digne de sa glorieuse histoire et non des marionnettes qui tirent son football vers la tombe. La commission électorale de recours est dans l’obligation de réparer cette flagrante violation, si la volonté est de sauver le football Guinéen et redorer son blason. En attendant, nous reproduisons in extenso les différents documents disqualifiant le général à la retraite, Mathurin Bangoura de la course à la présidence de la fédération guinéenne de football.
Monsieur le Président de la Commission Électorale de la fédération guinéenne de football,
En tant que citoyen guinéen et passionné de football d’une part et ayant longuement souffert de la gestion de notre football ces derniers temps d’autre part, je crois qu’il est de mon devoir d’attirer votre attention sur certains faits en lien avec le processus électoral de notre Fédération de Football.
En effet, après avoir eu et recoupé des informations sur les obligations et critères d’admissibilité des candidatures ainsi que les conditions d’éligibilité aux postes de Président de vices présidents et de Membres de la Fédération Guinéenne de Football, il m’est loisible de dénoncer un certain nombre de manquements qui violent systématiquement en amont, la processus électoral, le Code d’Ethique de la FIFA et le Règlement de Gouvernance de la FIFA notamment, la violation des règles de conduite vis-à-vis des organismes nationaux de football ainsi que la communication, de mauvaise foi, d’informations erronées et/ou incomplètes a dessein dans le questionnaire d’habilitation des candidats à l’élection du Président et des Membres du Comité Exécutif de la Fédération de Football de la Guinée.
Parmi les quatre (4) candidats au poste de Président et selon des informations issues de sources crédibles et vérifiables en notre possession, Monsieur Mathurin Bangoura a laconiquement répondu au questionnaire d’habilitation, quoi qu’ayant pris l’engagement de répondre de bonne foi et de fournir toutes les informations liées aux différentes poursuites judiciaires dont il fait l’objet et autres procédures et informations judiciaires pendantes devant les tribunaux ordinaires le concernant.
Sans préjudice des conséquences liées à la déchéance de sa candidature pour parjure (violation du serment de dire la vérité et toute la vérité), nous vous indiquons que Monsieur Mathurin Bangoura traîne plusieurs affaires judiciaires à date, avec le statut de prévenu sous contrôle judiciaire, qu’il n’a pas daigné signaler dans le questionnaire d’habilitation notamment :
1- Selon ses propres dires a la télé Djoma du 28/10/23,( vidéo disponible sur YouTube ),il est poursuivi par devant la CRIEF pour détournements de deniers publiques, corruption, enrichissement illicite..et est placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortie du territoire. C’est dans la même émission qu’il dira que le championnat se jouant en Guinee il n’a pas besoin de voyager à l’étranger pour gérer le football guinéen.Quelle aberration !
2- Mathurin Bangoura est poursuivi au TPI de Kaloum pour des présomptions de : corruption,enrichissement illicite,faux et usage de faux en écriture publique,détournement de deniers publiques et complicités.( voir le réquisitoire introductif du Procureur de la République en date du 12 juin 2023 se fondant sur le pv no 185/DCPJ/DIC/23 de la direction centrale de la police judiciaire. Il est placé sous contrôle judiciaire le 21 juillet 2023;tous ses comptes sont gelés et interdit de sortie du territoire..
3- Mathurin Bangoura est poursuivi et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortie du territoire sous le RP :612/16 et RI : 081/16 au Tribunal de première instance de Dixinn..
4 – Mathurin Bangoura est poursuivi devant le Tribunal de première instance de Mafanco par monsieur Aly Sako pour destruction de biens. Sa 1ere comparution en correctionnel fut le jeudi 17 mars 2022 et la procédure suit son cours..
5 – Mathurin Bangoura est assigné avec son fils Rene Julien Bangoura devant le Tribunal du commerce d’avoir à comparaître à l’audience du jeudi 19 juin 2023 à 9h pour résiliation de contrat, paiement d’arriérés,réparation des destructions, dol… par monsieur Lamine Tounkara (voir assignation de l’huissier Mohamed Mara ).La procédure est en cours de jugement au Tribunal du commerce.
Subséquemment, toutes ces procédures judiciaires assorties de contrôle judiciaire pour la plupart constituent une entrave à la candidature de Monsieur Mathurin Bangoura, au sens des dispositions du Code d’éthique de la FIFA, Section 5 fixant les règles de conduite et déterminant les devoirs des Membres auxquels s’applique le Code.( L’officiel/ dirigeant qu’il est ).
Il convient d’ailleurs d’insister sur l’irrecevabilité d’une candidature d’un postulant à la Présidence de la FEGUIFOOT dont les comptes sont gelés et les documents de voyages saisis par la justice pour combien de temps, du fait de son inculpation pour des présomptions d’infractions graves à la loi pénale en l’occurrence celle de Monsieur Mathurin Bangoura.
J’appelle la Commission Électorale à faire diligence des points 3 et 4 de la Section 5 du Code d’éthique de la FIFA tel qu’indiqué dans le formulaire d’enquête d’habilitation qui stipule : SECTION 5 : RÈGLES DE CONDUITE « Aliéna 3. Les personnes auxquelles s’applique le présent code doivent avoir conscience de l’impact de leur conduite sur la réputation de la FIFA ; elles doivent donc se comporter de manière digne et éthique et faire preuve en tout temps d’une totale crédibilité et intégrité. Aliéna 4. Les personnes auxquelles s’applique le présent code doivent s’abstenir de toute activité ou tout comportement pouvant donner l’impression ou laisser supposer l’existence d’un comportement fautif ou l’existence d’une tentative de comportement fautif tel que décrit dans les sections suivantes» fin de citation.
In fine, valider la candidature de Mathurin Bangoura, c’est faire courir le risque au football guinéen, la compromission des programmes de développement de la FIFA et en particulier, le programme FIFA/ FORWARD en raison de l’insolvabilité du candidat Mathurin dont les comptes personnels sont actuellement gelés par la justice guinéenne. Ceci laisse présager qu’il serait inexorablement tenté de soustraire dans les avoirs de la Fédération pour résoudre ses problèmes personnels.
Il est à signaler que Mathurin Bangoura, plusieurs fois inculpé et sous contrôle judiciaire, est interdit de sortie du territoire national pour présomption de détournement de deniers publics, faux et usage de faux en écriture, blanchiment de capitaux devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF). Il le déclare lui même dans une émission de Djoma TV du 28/ octobre passé.
Faut-il se poser la question de savoir si la Commission Électorale peut prendre la responsabilité de valider la candidature de Mathurin Bangoura lorsque ce dernier n’aura aucune possibilité de représenter le football guinéen sur l’échiquier africain et international (Congrès UFOA, CAF, FIFA et Autres réunions internationales) mais aussi et surtout, assurer l’encadrement moral de nos équipes nationales et clubs représentatifs dans les compétitions qui se joueront hors du territoire national ?. Surtout à la veille de la coupe d’Afrique des nations Côte d’Ivoire 23 compétition à laquelle notre Syli national est qualifié ?
Mathurin Bangoura et certains de ses colistiers n’ont pas indiqué dans le formulaire du questionnaire d’habilitation qu’il ont subit une sanction prononcée par une Autorité Sportive en l’occurrence le Comité de Normalisation mis en place par la FIFA.
Pourtant, je vous rappelle que Mathurin Bangoura, à l’instar de quelques uns de ses colistiers notamment, Monsieur Minkailou Sampou et Kourtimady Kaba ont été révoqué de leurs fonctions de Président de Vice Président et de membre de la Ligue Guinéenne de Football Professionnel par le Comité de Normalisation pour insubordination, inconduite et refus de collaboration avec cette dernière.
Cette révocation a été contestée par Monsieur Mathurin Bangoura et compagnie devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) à Lausanne qui a confirmé, de façon définitive, la décision de révocation prise par le CONOR. Ce qui indique implicitement du point de vue du droit que cette révocation est effectivement une sanction prise par bel et bien une Autorité Sportive ( ce que les 3 cités haut ne renseignent pas dans la fiche d’habilitation )pour manquements à leurs obligations notamment pour avoir refusé de communiquer à la Fédération les états financiers de l’institution ainsi que les contrats de sponsoring conclus avec les Sociétés et Entreprises diverses comme visés par la Section 5 du Code d’éthique de la FIFA en ces termes ; SECTION 5 : RÈGLES DE CONDUITE Sous-section 1 : Devoirs 14. Règles de conduite générales 1. Les personnes auxquelles s’applique le présent code ( les offiels / dirigeants..) doivent avoir conscience de l’importance de leurs fonctions ainsi que des obligations et responsabilités qui en découlent. En particulier, elles doivent honorer leurs devoirs et leurs responsabilités avec diligence, notamment en ce qui concerne les questions financières.
Monsieur le Président,
À mon avis et au regard de ce qui précède, il est hors de question d’admettre une candidature de personnes à la moralité douteuse traînant à elles seules,une sanction/ révocation confirmée par le TAS ( Tribunal Arbitral du Sport de Lausanne ) par l’irrecevabilité de leur appel et plus de cinq procédures judiciaires de façon concomitante pour le seul Mathurin Bangoura malgré la présomption d’innocence consacrée par les lois guinéennes.
À titre d’exemple monsieur Constant Omari, président de la fédération congolaise de football, président par intérim de la CAF, membre du conseil de la FIFA a vu sa candidature pour le comité exécutif de la Caf rejetée par la Fifa aux motifs qu’une enquête était ouverte contre lui pour des présomptions de violation du code d’éthique de la Fifa. Il fut reconnu coupable et sanctionné deux ans plus tard et interdit de pratique de toute activité liée au football pendant un an.(documents ci-joints).
Veuillez agréer monsieur le Président l’expression de mes sentiments sportifs.
Bangaly Soumah, Ingénieur financier, Fan du Syli National Quartier Nongo
Pj : Voir toutes les pièces/ preuves jointes pour illustrer et prouver tout mon propos concernant les différentes procédures judiciaires et les sanctions sportives concernant les 3 personnes.
Voir toutes les pièces/ preuves jointes pour illustrer
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