C’est une affaire qui a empoisonné les relations entre Abidjan et Bamako pendant plus de six mois, et qui n’a pas fini de livrer tous ses secrets. Dans une enquête en trois volets, Jeune Afrique lève aujourd’hui un coin du voile sur ce dossier politico-judiciaire confrontant la Côte d’Ivoire au Mali dont, en filigrane, les relations plus que tendues qu’entretiennent Alassane Ouattara et Assimi Goïta.
Si beaucoup a déjà été écrit sur les conditions de l’arrestation des 49 soldats ivoiriens, le 10 juillet 2022 à Bamako, notre enquête apporte un éclairage inédit sur les zones d’ombre qui subsistent autour du contrat signé entre l’armée ivoirienne et la compagnie Sahel Aviation Service (SAS), un prestataire aérien utilisé par plusieurs contingents de la Minusma et qui se trouve au cœur de l’affaire.
Le Togo et le Maroc en première ligne
Jeune Afrique révèle également le rôle clé qu’ont joué les services de renseignement marocains dans les difficiles négociations qui ont abouti à la libération, par les autorités maliennes, de trois femmes du contingent ivoirien, le 3 septembre.
Pourtant, après cette première décision, il a fallu attendre quatre longs mois avant que la situation se dénoue. Quel a été le rôle exact de la médiation menée par le Togo ? Quelles conditions Assimi Goïta avait-il posées ? Et comment Alassane Ouattara y a-t-il répondu ? Autant de questions dont les réponses sont à découvrir dans notre enquête.
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