Guinée, 22 oct. (AGP)- La directrice exécutive de la fondation Diamila, madame Hann Djénaba Kéïta, a accordé jeudi, 20 octobre 2022, un entretien à l’AGP portant sur sa fondation, son souhait pour la Guinée sur le plan agricole et des mécanismes mis en place pour la gestion des cultures locales et la vulgarisation agricole.
A l’entame de ses propos, elle dira que la Fondation Diamila est une fondation qui a son siège aux États-Unis. Elle a commencé à travailler en Guinée il y a juste un mois.
Cette fondation a ses activités qui sont focalisées sur trois rubriques à savoir, l’entrepreneuriat féminin, l’entrepreneuriat jeune et la mise en place d’une bourse scolaire pour accompagner l’éducation à partir de la maternelle.
« Dans le domaine des activités que nous menons, nous avons une entreprise aussi qui a pour titre lucratif qui s’appelle la maison d’Attièquè qui aujourd’hui en train de commercialiser des produits locaux, de produits transformés localement et un autre volet qui importe aussi de l’attièquè déjà transformé en Côte d’Ivoire.
Mais nous travaillons localement avec les coopératives qui évoluent dans la transformation du manioc en l’attièquè afin d’améliorer le niveau de la qualité qu’on a en Guinée parce que la qualité guinéenne n’est toujours pas comme celle de la Côte d’Ivoire. Donc techniquement on les accompagne. Et sur le volet de garba, on essaie aussi de commercialiser les produits guinéens vu que la qualité de l’attièquè de Guinée est encore au niveau garba. », a-t-elle expliqué
Plus loin, la directrice exécutive de la fondation Diamila a dit que la production de l’aboudiama, que ce soit gros ou petit grains voire l’attièquè ordinaire, la Guinée n’est pas à ce niveau-là comme les ivoiriens.
Sur la question de l’état, dame Djénaba dit avoir constaté qu’actuellement le ministère de l’agriculture est en train de mettre en place des dispositifs pour accompagner les agriculteurs au niveau local et qu’il avait aussi entamé les actions pour faciliter le conditionnement et la transformation des produits locaux. Sur ce, elle pense que l’administration publique joue son rôle pour le développement de la transformation des produits locaux pour les marchés locaux et internationaux.
Interrogée sur la question de la faible production, madame Hann dira que la plupart des produits qui sont cultivés en Guinée sont faibles en terme de production par ce qu’on a pas le développement d’une agriculture commercial d’abord. Donc l’accès à la terre reste un problème majeur mais surtout des grands hectares des terres pour la production. Et l’lorsqu’on parle des marchés internationaux, il faut du volume une fois que les réformes seront faites par l’administration publique pour faciliter l’accès à la terre pour l’agriculture commerciale, elle espère que l’objectif de sa fondation sera atteint.
« Mon souhait aujourd’hui est de voir des produits locaux par tout dans le monde entier. Des produits d’origine guinéenne ; voir les producteurs qui ont les engrais nécessaires et qui ont les techniques de culture pour pouvoir reconditionnées nos produits et les préserver en grande quantité pour mieux vendre au niveau national et international. » ; a-t-elle conclu