Dubréka/Fête du 08 mars : Les groupements de femmes sollicitent plus d’accompagnement
8 mars 2022Dubréka, 08 mars(AGP)- Les femmes de Dubréka à l’image d’autres femmes du pays, pratiquent diverses activités génératrices de revenus pour subvenir à leurs besoins et régler certains problèmes de leurs familles. L’une des activités les plus prisées, c’est la saponification à laquelle beaucoup de femmes vivant en coopératives ou en groupements sont attachées malgré les maigres moyens. C’est à l’image du groupement de saponification du quartier Dar-es-Salam, dans la commune urbaine, au sein duquel se trouvent une centaine de femmes qui confectionnent du savon qu’elles vendent.
Cependant ces femmes, comme beaucoup d’autres restent confrontées au manque de subventions pour l’atteinte de certains objectifs.
Le 8 mars, fête internationale des femmes, qui leur permet de se faire entendre n’a pas été célébrée dans cette préfecture.
Les femmes vivant en coopératives ou en groupements pour exercer des activités génératrices de revenus, deviennent de plus en plus nombreuses à Dubréka.
L’objectif, est non seulement d’apprendre un métier, mais aussi de pouvoir subvenir à leur besoin et de celui de leurs familles respectives. C’est le cas notamment du groupement de Saponification du quartier Dar-Es-Salam dans la commune urbaine de Dubréka. Un groupement mis en place par la première autorité de ce dudit quartier Madame Coumbassa Aissata Camara et qui est elle-même présidente du groupement de saponification. Selon elle, il y’a beaucoup de femmes de son quartier qui savent faire aujourd’hui du savon et dont elles tirent énormément de profits.
Madame Camara Fatoumata Soumah, une enseignante et membre du groupement déclare que la saponification est une activité qui est d’une grande utilité. Après chaque confection de savon dit-elle, le peu de bénéfice généré par la vente, est placé dans la caisse. Cela en vue d’avoir un capital important.
Le groupement de saponification de Dar-es-Salam dans la commune urbaine a beaucoup de bonnes ambitions. Mais souffre de manque de moyens, s’exclame la présidente Madame Coumbassa Aissata Camara
Il faut rappeler qu’il y’a beaucoup d’autres activités génératrices de revenus comme la teinture, le mareyage ou l’agriculture que pratiquent les femmes à Dubréka, mais souvent freinées dans leur élan par le manque de financement ou de subventions de la part de l’Etat.
La promesse faite par le président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya, ce mardi, 08 mars, d’octroyer des subventions non remboursables à 300 groupements de femmes sera bien accueillie par les femmes de Dubréka qui depuis longtemps réclament plus d’accompagnement dans leurs activités.