« J’appelle les armées de ces pays à assumer leur rôle professionnel d’armées de protéger leur pays et rétablir les institutions démocratiques », a-t-il ajouté lors d’un échange avec des journalistes avant une réunion du Conseil de sécurité sur la protection des civils dans les conflits armés.
Des manifestations
« Le rôle des militaires doit être de défendre leur pays et leur population, pas d’attaquer leur gouvernement et de lutter pour le pouvoir », a-t-il insisté, en soulignant que, dans la région, « des groupes terroristes » menaçaient la paix et la sécurité internationales.
Interrogé sur les manifestations de joie chez certains au Burkina après le coup d’État qui a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, Antonio Guterres a jugé qu’il était « facile » de les organiser.
« Il y a toujours des célébrations pour ce genre de situations », a-t-il dit. « Il est facile de les orchestrer mais les valeurs de la démocratie ne dépendent pas de l’opinion publique à un moment ou à un autre », a-t-il asséné.
Des centaines de manifestants sont descendus mardi dans les rues de Ouagadougou pour afficher leur soutien aux putschistes après le coup d’État au Burkina Faso qui a renversé le président Kaboré, dont l’Onu à Genève a demandé la « libération immédiate ».