L’ancien international roumain Adrian Mutu a entretenu l’hypothèse publiquement, l’été dernier : si Cristiano Ronaldo prolonge le plaisir au-delà des 40 ans, c’est tout simplement parce qu’il espère jouer un jour avec son fils aîné, Cristiano Junior. À 14 ans, ce dernier court dans les pas de son père, des équipes de jeunes de la Juventus Turin (avec le fils d’Andrea Barzagli) à celles de Manchester United (avec un fils de Wayne Rooney) et maintenant les U15 d’Al-Nassr, où il empile les buts.
Auteur d’un quintuplé le mois dernier contre Al-Ittihad, le fils tourne à plus de deux buts par match. Doit-il espérer une carrière professionnelle ? Difficile à dire, surtout maintenant qu’il évolue dans un pays éloigné des radars de la formation européenne. Ce qui est certain, c’est qu’il est le meilleur de son équipe, qu’il était déjà très bon en Italie et en Angleterre, et qu’il a beaucoup grandi ces derniers mois, au point de pouvoir presque toiser CR7 les yeux dans les yeux. Et que le papa est son véritable entraîneur : « Je sais qu’en ce moment Cristiano Junior veut devenir footballeur, mais je ne suis pas là pour lui mettre trop de pression, déclarait Cristiano senior l’été dernier. Il a 14 ans, il a déjà la pression d’être le fils de Cristiano Ronaldo. Laissons-le commettre ses propres erreurs, mais c’est vrai que j’espère qu’à l’avenir il pourra devenir un joueur professionnel. »
« Il est parti depuis quatre ans et à cet âge, les garçons évoluent vite dans un sens ou dans l’autre, mais il avait des qualités évidentes pour aller très haut », se souvient-on à la Juventus, où il a laissé le souvenir de buts à la pelle et d’un tempérament de gagneur qui peuvent effectivement rappeler quelqu’un.
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