Pourquoi le 3 janvier est le jour où l’on a le plus de risques de mourir en France ?
3 janvier 2025
INFOGRAPHIE. Une étude de l’Insee publiée le 30 octobre dernier dévoilait le jour le plus meurtrier en moyenne sur les 20 dernières années.
Si 639 300 décès ont été constatés en 2023, c’est le 3 janvier qui remporte la palme du jour le plus meurtrier. De 2004 à 2023, le nombre moyen de décès (1900) est supérieur de 19 % par rapport au nombre moyen des décès quotidiens sur la même période (1600). « Le 3 janvier est un jour d’hiver, qui suit les fêtes de fin d’année. Le désir de passer ces fêtes avec des proches, ainsi que celui d’atteindre une nouvelle année pourrait retarder la survenue du décès des personnes en fin de vie et expliquer en partie ce pic. De plus, cette période correspond à une reprise des opérations chirurgicales programmées », analyse l’Insee.
A contrario, le 15 août, date de l’Assomption, est le jour le moins meurtrier. On compte seulement 1410 morts en moyenne lors de cette journée, un nombre inférieur de 12 % par rapport à la moyenne journalière constatée entre 2004 et 2023. Une statistique qui peut s’expliquer par le fait qu’il s’agit d’un jour d’été férié, deux moments où le nombre de morts est plus faible que la moyenne.
Autre statistique assez insolite : le risque de mourir est plus élevé le jour de son anniversaire. La moyenne des décès est supérieure à 6 % par rapport à tous les autres jours de l’année de 2004 à 2023. « Ce phénomène, appelé « syndrome de l’anniversaire » (…) pourrait s’expliquer par des excès (alcool, fatigue due à la fête…) », avance l’Insee. « Cette date symbolique pourrait exacerber un sentiment de tristesse ou de solitude », et ainsi « augmenter le risque de suicide ».
L’union