Israël-Liban : Hachem Safieddine, probable successeur de Nasrallah à la tête du Hezbollah, « injoignable » depuis une frappe

INTERNATIONAL – Après la mort d’Hassan Nasrallah, il était favori pour le remplacer à la tête du Hezbollah. Une frappe israélienne sur Beyrouth, dans la nuit de jeudi 3 octobre à vendredi 4 actobre, a visé Hachem Safieddine. Depuis cet évènement, ce haut responsable du groupe pro-iranien est « injoignable », ont déclaré ce samedi 5 octobre à Reuters trois sources de sécurité libanaises.

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Le Hezbollah a perdu le contact avec le successeur potentiel de son défunt chef Hassan Nasrallah, a confirmé une source de sécurité libanaise à CNN.

Des chances de survie « presque nulles »

Jeudi soir, Israël a lancé une vaste opération militaire dans la banlieue sud de Beyrouth. Un responsable anonyme a expliqué à Sky News Arabia que la probabilité que Hachem Safieddine soit mort dans ces bombardements était grande. Et une source de sécurité libanaise a estimé que les chances que quelqu’un survive à une frappe ciblée israélienne étaient « presque nulles ».

La chaîne israélienne N12 et les chaînes d’information saoudiennes Al-Arabiya et Al-Hadath affirment qu’il a été tué.

Le lieutenant-colonel israélien, Nadav Shoshani, a, lui, déclaré vendredi que Tsahal était encore en train d’évaluer les dégâts de ses frappes aériennes, qui, selon lui, visaient le quartier général des services de renseignement du Hezbollah.

Hachem Safieddine est un parent éloigné d’Hassan Nasrallah, mort le 28 septembre, avec lequel la ressemblance physique est frappante. Il a fait des études de religion en Iran et a de très bonnes relations avec ce pays.

Dans le même temps ce samedi, Israël mène de nouveaux bombardements au Liban, notamment dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah pro-iranien. Dans la nuit de samedi à dimanche, Israël a dit avoir bombardé combattants du Hezbollah « à l’intérieur d’une mosquée ». Le Hamas a, lui, annoncé la mort d’un de ses commandants et de trois membres de sa famille dans une frappe israélienne sur un camp de réfugiés palestiniens près de Tripoli dans le nord du Liban, la première dans cette région depuis un an.