Réélu secrétaire fédérale UFDG Ratoma, Mamadou Cellou Diallo décline ses priorités
25 août 2024Mamadou Cellou Diallo connu sous le nom Cellou Kansala a été réélu secrétaire fédérale UFDG Ratoma. C’était à l’occasion du congrès de cette fédération ce dimanche 25 Août au siège de L’UFDG et en présence des hautes autorités du parti . Aussitôt plébiscité, Mamadou Cellou Diallo décline ses priorités
Vous êtes élus secrétaire fédérale de Ratoma. Quels sont vosimpressions ?
Mamadou Cellou Diallo : Je suis très content. Je suis très fière de mon parti , des militants de l’UFDG . Je suis fière de nos responsables, vice-présidents et de notre président Cellou Dalein Diallo. Comme vous l’avez vu , ça c’est très bien passé malgré le fait qu’il y a assez de pluies à Conakry ces deux jours. Vous avez vu la forte mobilisation des militants et responsables de Ratoma. Ceci est une preuve de la vitalité de notre parti , de nos structures et de la détermination de nos militants et responsables du Parti à continuer le combat que nous avons commencé à savoir : Cellou Dalein est inévitablement le prochain président du pays.
Quelle sera votre priorité pour la commune de Ratoma
Mamadou Cellou Diallo: C’est de continuer déjà la mission que nous assigne le parti. Après ce congrès, nous devons faire des congrès partiels pour combler les postes vacants, mais il y a également que nous devons mettre des commissions techniques de travail. Nous allons mettre par exemple une commission électorale, des mobilisations des ressources humaines et financières, une commission des affaires sociales ainsi de suite. C’est pas un travail facile mais nous allons le faire. C’est l’urgence mais la priorité c’est travailler d’arrache-pied pour que Cellou Dalein Diallo soit président. Mais comment faire pour que Cellou Dalein Diallo soit président ? Vous savez que la bataille est longue, il y a assez de détails qu’on ne peut pas malheureusement dire ici.
La commune de Ratoma a éclaté en plusieurs communes. Comment votre parti va t-il s’organiser avec l’apparition des nouvelles communes?
J’étais membre du Conseil communal de Ratoma jusqu’au 27 Mars 2024 avec la dissolution illégale des conseils communaux. Ratoma, c’était 34 quartiers, c’était 62 kilomètres carrés, c’était près d’un million d’habitants. Et donc pour la répartition, Ratoma a été morcelé en six (6) territoires. Il faut le dire parce que ce qui l’ont fait disent….les observateurs qui ne comprennent pas disent que c’est trois. Nous disons que c’est six(6) et je l’explique: ils ont pris une partie de Ratoma qu’ils ont ramené pour former Gbessia en association avec une partie de Matoto. Une autre partie de Ratoma qu’ils ont ramené pour former Matoto en association avec une autre partie de Matoto. Une partie de Ratoma pour former Tombolia en association avec une partie de Matoto. Ça fait déjà trois. L’autre partie qui est restée de Ratoma , ils l’ont morcelé à trois. C’est à dire , Ratoma, Lambanyi et Sonfonia. Ce qui fait les six(6) morcellements de Ratoma. Mais nous , notre fédération s’étend de Hamdallaye mosquée jusqu’à Nassouroulaye sur la dorsale , de Taouyah jusqu’à Kaporo centre sur le littoral. C’est cette fédération qu’on a installé aujourd’hui. À l’UFDG, nous nous sommes conformé déjà à la nouvelle répartition territoriale de Conakry. Dans les prochains jours, les autres fédérations vont être installées dans toutes les autres communes. À L’UFDG , notre président est visionnaire, il avait vu ça venir , c’est pourquoi auparavant on avait anticipé depuis 2013 , dans l’ancien Ratoma que vous vous connaissez nous avions déjà trois fédérations , dans l’ancien Matoto nous avions trois fédérations , dans Dixinn nous avions deux fédérations. Puisque aujourd’hui , c’est reparti de cette façon, nous aurons une fédération à Ratoma, une à Lambanyi une à Sonfonia, nous aurons une fédération à Kagbelein , une à Manéa , une à Sanoyah , une à Tombolia, une à Matoto, probablement deux fédérations à Gbessia, c’est la direction du parti qui décidera. Nous avons déjà trois fédérations à Matam , nous avons deux à Dixinn et une fédération à Kaloum. C’est comme pour vous dire que l »UFDG est bien ancrée dans le Grand Conakry. Nous avons déjà fait le congrès de la fédération de Coyah il y a quelques mois, il y aura très bientôt le congrès de la fédération de Dubréka. Nous ne laisserons de la place pour aucun autre parti politique dans le Grand Conakry mais également sur l’ensemble du territoire national.
Vous avez souligné faire l’objet des menaces
Malheureusement, ceux qui sont venus nous promettre monts et merveilles sont en train de nous faire boire de la calice. Les erreurs du passé qu’on a annoncé évitées sont reprises de belles. Nous vivons dans notre pays mais nous ne sommes pas libres de nos mouvement. C’est des menaces quand on fait des publications sur les réseaux sociaux , quand on fait des sorties ici à l’occasion des assemblées générales du parti. Dés que quelqu’un s’exprime sur un sujet national qui touche aux questions de la gestion du pays , il y a quelqu’un qui se fâche quelque part qui appelle, qui menace et puis nos noms sont mis sur des listes des personnes à arrêter, des personnes à filer . Mais qu’ils soient rassurés que cela ne va pas nous ébranler . Nous avons vu ça au temps de Dadis Camara. Nous étions à l’époque moins impliqués dans cette histoire politique mais nous étions quand même au stade du 28 septembre. Dieu nous a sorti de là. Nous avons vécu les onze ans d’Alpha Condé et rassurez-vous que vers la fin du mandat d’Alpha Condé , c’était la même situation que nous avions vécu. C’est à peine si nous n’avions pas pris la fuite dans notre propre pays. Aujourd’hui , la même situation revient. Qu’ils soient rassurés que c’est une situation à laquelle nous sommes habitués, que nous sommes sereins par ce que tout ce que nous faisons, nous le faisons dans le respect strict de la légalité de l’état de droit. Nous n’allons pas faire quelque chose que la loi réprime .Pour le moment, la loi consacre les mouvements et les partis politiques, nous allons faire tout ce que nous pouvons faire conformément à ce que dit la loi dans notre mouvement politique. Nous allons nous exprimer , nous allons dénoncer , nous allons conseiller. S’il y a quelqu’un qui s’attend à ce qu’on fuit pour aller ailleurs, nous disons qu’il est en train de se tromper parce que nous sommes là . Ce pays là, il nous appartient à tous .Personne ne va chasser l’autre ici.
Propos recueillis par Doura