Transport : les travailleurs d’Albayrak sont toujours en grève
22 août 2024Depuis vendredi dernier, les travailleurs d »Albayrak Transports, société Turque qui gère une cinquantaine de bus sont en grève.
Ils disent avoir déclenché cette grève pour le non payement de leurs salaires depuis des mois . Les bus ne sont pas visibles sur les routes pénalisant les usagers.
Ce mardi 20 août 2024, le délégué syndical, Bangali Bangoura, a déclaré que les travailleurs du transport urbain d’Albayrak, ne sont pas payés, depuis près de deux mois.
« Nous les pères de famille qui travaillons dans cette société ne sont pas payés ça fait presque deux (2) mois. Raison pour laquelle, le vendredi passé, on a convoqué une rencontre avec les travailleurs pour prendre des décisions qui nous permettront de résoudre ce problème. Et de consensus général, tout le monde est tombé d’accord sur la décision d’arrêter le travail. Donc depuis le vendredi 16 août à 15 heure 20 minutes, on a arrêté les travaux. Le mois de juillet n’a pas été payé plus le mois en cours. On a mené beaucoup de démarches auprès des autorités administratives pour vraiment résoudre ce problème, mais ça été impossible », a-t-il confié à un journaliste de l’AGP.
Pour Bangaly Bangoura , la direction générale (Albaryak), a dit que la société a un problème d’endettement.
« Notre subvention n’a pas été payée, ce qui est évaluée à un montant trente-six (36) milliards de francs guinéens entre la société et l’État. Donc ils nous ont dit si ce montant n’est pas payé, eux aussi, ils ne pourront pas nous payer. Au niveau du ministère des transports, on n’a pas eu de bons résultats, je vous dis toutes les démarches qu’on a faites sont restées vaines », a-t-il déploré.
Pour clore, M. Bangoura qu’eux travailleurs d’Albaryak traversent une situation très précaire en cette période hivernale.
« Il y a certains travailleurs parmi nous qui n’osent pas rentrer chez eux. Par exemple, moi je dois à mon concessionnaire, le mois passé et ce mois en cours comment je vais trouver ça, c’est une inquiétude. D’autres passent la nuit au service ici, ils sont menacés par leurs concessionnaires. Nous sommes là pour réclamer notre dû, s’ils nous payent ça, on va reprendre les activités », a-t-il souligné.
Avec AGP