« Yes, she can ! » A la tribune de la convention démocrate, mardi 20 août, Barack Obama a fait chavirer la salle du United Center de Chicago : en adaptant ainsi son ancien slogan de campagne, il a affirmé que Kamala Harris s’inscrit, pour lui, dans sa succession. Tout aussi adulée par les soutiens du parti, son épouse, Michelle Obama, a pris la parole avant lui, déclarant que « l’espoir est de retour », à moins de trois mois du scrutin présidentiel.
Dans une ambiance de fête, les représentants démocrates de chaque Etat se sont succédé pour apporter leur soutien à l’actuelle vice-présidente des Etats-Unis, désormais officiellement investie comme candidate, même si un vote en ligne l’avait déjà formalisé.
« Nous sommes prêts pour la présidente Kamala Harris », a martelé le premier président noir des Etats-Unis, qui n’a pas omis d’étriller au passage Donald Trump, désigné comme un « milliardaire de 78 ans qui n’arrête pas de pleurnicher » et qui « a peur de perdre ».
Si elle était hier à Chicago aux côtés de Joe Biden, le sacre de Kamala Harris par le couple Obama s’est déroulé en son absence, puisque l’ancienne procureure tenait un meeting à Milwaukee, dans le Wisconsin, lieu de l’investiture de Donald Trump comme candidat du Parti républicain. Elle l’a notamment attaqué sur le droit à l’avortement, en danger depuis deux ans et une décision de la Cour suprême, institution devenue très conservatrice depuis des nominations faites par Donald Trump.
AFP