Présidentielle américaine 2024 : désormais assurée d’être la candidate du Parti démocrate, Kamala Harris se dit déterminée à « vaincre Donald Trump »
23 juillet 2024
Ce qu’il faut savoir
« J’ai bien l’intention d’unir notre parti, notre nation et de vaincre Donald Trump ». Adoubée par Joe Biden après son retrait de la course à la Maison Blanche, Kamala Harris s’est dite « fière », mardi 23 juillet, « d’avoir obtenu le soutien » de suffisamment de délégués de son parti pour devenir la candidate démocrate à l’élection présidentielle. Dans un message publié sur X, l’actuelle vice-présidente des Etats-Unis a estimé que le scrutin serait « l’occasion d’un choix clair entre deux visions différentes ».
Investiture acquise. Kamala Harris a remporté le soutien de suffisamment de délégués du Parti démocrate, plus de 1 967, pour remporter la nomination de son parti après le retrait de Joe Biden, selon CNN, qui a procédé à un décompte Etat par Etat. Quelque 4 000 délégués démocrates attendus à la convention du parti mi-août à Chicago.
Kamala Harris officiellement en campagne. Kamala Harris, qui remplace Joe Biden au pied levé, teste désormais sa candidature auprès d’électeurs. Elle organise son premier meeting dans le Wisconsin, un Etat décisif pour son duel probable face à Donald Trump.
« Nous allons gagner », assure l’ancienne procureure. Lors d’un événement organisé lundi dans le Delaware, Kamala Harris a donné un avant-goût de ce à quoi ressemblerait Kamala Harris, la candidate. « Je vois bien le genre de gars qu’est Donald Trump », a lancé l’ancienne sénatrice de Californie, comparant le candidat républicain, condamné au pénal, à un « prédateur » et un « escroc ».
La vice-présidente plébiscitée dans son camp. Kamala Harris a reçu le soutien appuyé de plusieurs gouverneurs, dont certains considérés comme de potentiels rivaux, dont notamment Gretchen Whitmer du Michigan et Gavin Newsom de Californie. Les soutiens sont aussi venus d’une série d’élus démocrates, de l’aile modérée du parti à celle-là plus à gauche, ainsi que du principal regroupement syndical américain, l’AFL-CIO.
AFP