Le président Biden a été « la voix de la raison, du multilatéralisme efficace et des solutions partagées ». Les mots du Premier ministre irlandais résument à eux seuls très bien lundi 22 juillet la position des partenaires occidentaux à propos de Joe Biden, concernant les grands dossiers internationaux. Son engagement envers l’Ukraine, ses efforts, bien qu’infructueux, pour parvenir à une trêve à Gaza, tout en évitant une escalade dangereuse avec la Russie et l’Iran.
« Sa décision mérite d’être saluée », réagit Olaf Scholz. Pour le chancelier allemand, Joe Biden a accompli beaucoup de choses. Pour son pays, pour l’Europe et pour le monde. Grâce à lui, la coopération transatlantique est étroite, l’Otan est forte et les États-Unis sont un partenaire, « bon et fiable ».
En Espagne, Pedro Sanchez, lui, fait part de son admiration et de sa reconnaissance pour une décision, « courageuse et digne ». Grâce à sa détermination et à son leadership, les États-Unis ont surmonté la crise économique après la pandémie, le grave assaut contre le Capitole et ont été exemplaires dans leur soutien à l’Ukraine face à l’agression russe de Vladimir Poutine.
Audacieux, inébranlable
L’Ukraine, par la voix de Volodymyr Zelensky, se dit reconnaissante au président Biden pour son soutien indéfectible à la lutte pour la liberté du pays. « De nombreuses décisions fortes ont été prises ces dernières années et l’on se souviendra des mesures audacieuses prises par
le président Biden », soulign le président ukrainien.
À Moscou, Vladimir Poutine ne s’est pas exprimé, laissant le porte-parole du Kremlin le faire à sa place. « Les élections américaines auront lieu dans quatre mois, notre Dimitri Peskov, c’est une longue période au cours de laquelle beaucoup de choses peuvent changer ».
En Israël, le président, Isaac Herzog a été un des premiers à réagir dimanche soir à l’annonce du retrait du président américain, en remerciant Joe Biden « pour son soutien inébranlable au peuple israélien ». Alors que Benyamin Netanyahou se rend justement cette semaine à Washington et devrait rencontrer mardi le président américain. Une visite nécessairement bousculée par ce retrait de la course à la Maison Blanche.
