Le président démocrate Joe Biden, en campagne pour sa réélection en novembre, est sous pression de ses adversaires républicains, à commencer par son rival et prédécesseur Donald Trump, qui l’accusent d’inaction coupable face à l’immigration illégale.
Le projet présenté jeudi, qui n’entrera pas en vigueur avant un processus de débat public de 30 jours, prévoit que les agents traitant les demandes d’asile puissent statuer sur les refus dès le premier filtrage, au bout de quelques jours, indique le ministère dans un communiqué.
Cette nouvelle réglementation permettra « d’identifier et d’expulser plus rapidement les individus qui présentent un risque en termes de sécurité et n’ont pas de raisons légales pour rester ici », a déclaré le ministre, Alejandro Mayorkas, cité dans le texte.
Sont concernés les individus « condamnés pour un crime particulièrement grave, ayant participé à la persécution d’autres personnes ou étant inadmissibles pour des motifs liés à la sécurité nationale ou au terrorisme« , précise le ministère.
En l’état actuel, ces individus restent détenus jusqu’à une audience devant un juge de l’immigration, « un processus qui peut prendre des années et très coûteux en ressources« , selon le communiqué.