Au RPG c’est la guerre des tranchées
3 novembre 2021Avant même la libération d’Alpha Condé dans les mains de CNRD, la brèche de la guerre de succession a démarré. Conscient du nombre important des militants qui s’identifient à Alpha Condé, les ténors ne se font pas cadeaux. Selon nos informations, il existe au moins quatre clans qui se livrent une bataille qui ne dit pas son nom. Le prémier clan est celui de Kassory fofana dernier premier ministre d’Alpha Condé. Kassory commence à mobiliser les responsables du RPG originaires de la Basse Guinée . Kassory Fofana fait savoir qu’il est le seul à avoir la personnalité qu’il faut pour reprendre l’ancien parti au pouvoir.
Le deuxième clan serait incarné par Djakariaou Koulibaly . L’ancien ministre des hydrocarbures est en train de faire avancer ses pions en misant sur la jeunesse. Koulibaly souhaite une rupture avec les caciques. Aujourd’hui il a fallu que son nom soit prononcé pour que le clan de Damaro crie à la manipulation jusqu’à agresser le journaliste qui a posé la question. Même Damaro avait soutenu qu’il s’agit d’un militant avant d’être recadré par les journalistes présents.
Le troisième clan est dirigé par Amadou Damaro considéré comme étant un véritable animal politique. En conférence de presse, il s’est posé comme étant le véritable meneur du RPG. En bon stratège politique, il est allé jusqu’à presque menacé les militaires en exigeant la libération d’Alpha Condé. Aujourd’hui le discours qui passe dans ce parti est le nom d’Alpha Condé. Et Damaro en a tiré profit en rappelant par exemple la fragilité d’Alpha Condé. Et Damaro a informé que ceux quu parlent au nom du RPG sur les réseaux sociaux parlent leurs noms en lieu et place du parti. On a l’impression qu’il veut rétablir l’ordre dans cette formation politique.
Et le dernier clan est celui de Souleymane Douno Keïta. Il a une aura au seine de la jeunesse du parti. Il est un de rares à oser prendre la parole publique après le renversement d’Alpha Condé. Il est en train de tirer les ficelles pour mettre les vieux oût.
Yayé Barry