Guerre dans la bande de Gaza : le Hamas rejette « catégoriquement tout projet international ou israélien » sur l’avenir du territoire

Guerre dans la bande de Gaza : le Hamas rejette « catégoriquement tout projet international ou israélien » sur l’avenir du territoire

21 janvier 2024 Non Par LA RÉDACTION

 

Les déclarations du Hamas répondent au Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui a réaffirmé ces derniers jours son opposition à une « souveraineté palestinienne ».

Ce qu’il faut savoir

« Nous rejetons catégoriquement tout projet international ou israélien visant à décider de l’avenir de la bande de Gaza. » Dans un document transmis dimanche 21 janvier, le Hamas a évoqué le futur du territoire. Celui-ci est pilonné sans relâche par l’armée israélienne, qui a juré d' »anéantir » l’organisation au pouvoir dans l’enclave palestinienne, en riposte aux attaques terroristes du 7 octobre. Le Hamas a par ailleurs exigé la fin de « l’agression israélienne » à Gaza. Ces déclarations répondent au Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui a réaffirmé ces derniers jours son opposition à une « souveraineté palestinienne ». Un discours qui a mis à l’épreuve les relations d’Israël avec son principal allié et soutien américain, partisan de la solution à « deux Etats ». Suivez notre direct.

Un mort au Liban dans une frappe imputée à Israël. Une frappe de drone imputée à Israël a fait un mort dimanche, dans le sud du Liban, selon l’agence officielle libanaise (ANI). « La frappe, qui a visé une voiture à Kafra, a tué une personne, et d’autres ont subi des blessures modérées et mineures », a rapporté le média, mentionnant « un drone israélien ». Depuis les attaques du 7 octobre, les échanges de tirs sont quotidiens à la frontière israélo-libanaise entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais, qui soutient son allié du Hamas.

Le Hamas dénonce de nouvelles frappes. L’organisation terroriste palestinienne a rapporté dimanche des dizaines de frappes aériennes et tirs d’artillerie dans la bande de Gaza, affirmant que les forces israéliennes avaient visé les environs des hôpitaux Nasser et Al-Amal dans la ville de Khan Younès (sud), désormais épicentre des opérations militaires. En parallèle, l’armée israélienne conduit plusieurs opérations en Cisjordanie, à Hébron, Qalqilya et Jénine, a indiqué l’agence de presse palestinienne Wafa.

Le Royaume-Uni muscle son dispositif en mer Rouge. Le ministère britannique de la Défense a annoncé dimanche que le pays allait moderniser les batteries anti-aériennes actuellement utilisées par la Royal Navy pour abattre des drones hostiles au-dessus de la mer Rouge. Le coût total de cette mise à niveau est chiffré à 405 millions de livres (environ 471 millions d’euros), alors que les attaques menées par les houthis du Yémen menacent le commerce mondial.

• Des livraisons de denrées alimentaires attendues à Gaza. Israël va permettre à des cargaisons de farine d’être livrées dans l’enclave palestinienne via le port d’Ashdod, à mi-chemin entre Tel-Aviv et Gaza, mais n’a pas encore annoncé de date précise pour ces livraisons. Le pays dit vouloir avant tout garder « le contrôle de la sécurité » dans l’enclave palestinienne. « Le président [Joe Biden] salue la décision du gouvernement israélien d’autoriser la livraison de farine pour la population palestinienne directement via le port d’Ashdod », avait déclaré vendredi la Maison-Blanche.

Des milliers d’Israéliens dans la rue contre Nétanyahou. Des milliers d’Israéliens ont manifesté dans la soirée de samedi à Tel-Aviv, Jérusalem mais aussi Haïfa, pour exiger le retour des 132 otages détenus depuis le 7 octobre dans la bande de Gaza. Les manifestants ont aussi réclamé le départ de Benyamin Nétanyahou, accusé par l’opposition et une partie de la population de poursuivre la guerre pour se maintenir au pouvoir avec sa coalition d’extrême droite. Sur certaines pancartes, des protestataires demandaient l’organisation de nouvelles élections, alors qu’Israël est embourbé dans son opération militaire contre le Hamas à Gaza.