Harcèlement sexuel dans les universités : Amnesty International organise une conférence à l’usag de Dubreka

Harcèlement sexuel dans les universités : Amnesty International organise une conférence à l’usag de Dubreka

9 décembre 2023 Non Par Doura

 

En marge de 16 jours d’activisme, une conférence sur le Harcèlement sexuel en milieu universitaire s’est tenu dans la grande salle de l’université de l’institut supérieur des arts Mory Kanté de Dubreka. L’événement a mobilisé plusieurs étudiants et responsables d’universités.
Le directeur général adjoint de l’institut Souleymane bah de l’usag a dit toute satisfaction  pour la tenue  de cette conférence. La directrice des genres et Equité du ministère de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation a pris la parole pour parler de ce sujet presque tabou dans la société Guinéenne .

 

Depuis quelques jours, le MPFEPV a lancé, à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, les 16 jours d’activisme, qui constituent une campagne internationale annuelle, qui commence le 25 novembre et dure jusqu’au 10 décembre, Journée à laquelle l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté et proclamé la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948.Cette campagne a été lancée par des activistes lors de l’inauguration de I’Institut international pour le leadership des femmes en 1991》 a expliqué Madame Aïssatou Mbara Diallo avant de lancer un appel

C’est un moment pour tous les défenseur-e-s des droits des femmes de démontrer leurs engagements collectifs et leur détermination à travailler
ensemble contre toutes les formes de violation des droits des filles et des femmes.

C’est initiative qui invite les gouvernements, la société civile, les organisations de femmes, les jeunes, le secteur privé, les médias et l’ensemble du système des Nations Unies, à unir leurs forces pour lutter contre l’omniprésence de la violence à l’égard des femmes et des filles.

A cet effet, le thème de cette l’année, est: Tous UNIS! Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles. Ce thème vise à créer une dynamique pour augmenter les investissements aux niveaux local, national et régional et éclairer les efforts supplémentaires pour prévenir et répondre à la violence sexiste. Il souligne aussi l’importance de financer les différentes stratégies de prévention fondées sur des données probantes》 a t-elle indiqué.

Le directeur executif d’Amnesty International Guinée a fustigé la situation que vit la presse Guinéenne.

Cependant, la célébration du 75ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en Guinée, intervient d’une part dans un contexte d’incompréhensions entre les autorités de la transition et une marge importante des acteurs et actrices socio-politiques sur la conduite de la transition politique en cours, et d’autre part dans un climat d’insécurité croissante et de restriction de l’espace civique, plus particulièrement de violations des libertés de manifestation, d’information et d’expression se traduisant par l’interdiction systématique de manifestations pacifiques, le brouillage des ondes de certaines radios privées et la restriction de l’accès aux réseaux sociaux sur l’Internet》 a fait Souleymane Sow

《 Le Président de la République, garant de la Charte de la transition, de la paix et de la cohésion nationale, afin qu’il : veille au respect des droits et libertés protégés par la Charte de la transition; garantisse la liberté de la presse, gage de l’état de droit et démocratique; s’implique personnellement pour l’instauration d’un cadre de dialogue inclusif entre les autorités de la transition et les acteurs et actrices sociaux politiques; Le Gouvernement en lui demandant de: Faire une déclaration solennelle pour son engagement pour le respect des droits de l’Homme, des libertés fondamentales et à lutter contre l’impunité en République de Guinée;

Poursuivre rigoureusement la réforme des forces de défense et de sécurité avec une emphase sur le respect des droits de l’homme:

Respecter le principe de l’indépendance et de la souveraineté du pouvoir judiciaire》.

Djemani Kouyaté qui a assisté à cette conférence s’est confié à la presse

Personnellement je n’ai pas été victime et dans notre institut j’ai pas vu, mais c’est qui est sûr, ça existe, donc les autorités et les ONG évoluant dans ce sens, doivent s’impliquer pour mettre fin à cela, à défaut, le réduire drastiquement.

Selon le conférencier,  2% des étudiantes sont régulièrement victimes d’harcelement sexuel en Guinée.