Guerre entre Israël et le Hamas : Benyamin Nétanyahou menace le Hezbollah et le Liban en réaction à un tir de missile

Guerre entre Israël et le Hamas : Benyamin Nétanyahou menace le Hezbollah et le Liban en réaction à un tir de missile

7 décembre 2023 Non Par Doura
Le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, lors d'une conférence de presse, le 24 octobre 2023. (CHRISTOPHE ENA / AFP)
Le Premier ministre israélien a prévenu qu’il n’hésitera pas à envoyer « les flammes de la guerre » sur le Hezbollah, organisation islamiste armée libanaise.

Ce qu’il faut savoir

Une lourde mise en garde. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a réagi jeudi 7 décembre au tir de missile survenu plus tôt dans la journée, et effectué depuis le sud du Liban. Cette attaque, que le dirigeant israélien impute au mouvement armé libanais Hezbollah, a coûté la vie à un civil israélien. « Si le Hezbollah choisit de parier sur la guerre en général, alors il détournera les flammes de la guerre de Gaza et Khan Younès vers les villes et le sud du Liban », a déclaré Benyamin Nétanyahou, dans une vidéo publiée sur X. Suivez notre direct.

L’armée israélienne dit encercler la maison du chef du Hamas à Gaza. Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a déclaré, mercredi soir, que les forces israéliennes « encerclaient la maison de [Yahya] Sinwar »le chef du Hamas dans la bande de Gaza, située dans le sud du territoire, à Khan Younès. Le chef du mouvement islamiste à Gaza, considéré comme l’architecte de l’attaque du 7 octobre, « se cache sous terre », dans les tunnels du Hamas, selon un porte-parole de l’armée. 

Une frappe contre des journalistes qualifiée de « crime de guerre ». Les ONG Amnesty International et Human Rights Watch réclament une enquête pour « crime de guerre » au sujet d’une frappe de l’armée israélienne dans le sud du Liban, le 13 octobre. Elle avait tué un journaliste de l’agence de presse Reuters, et blessé six autres reporters.

Israël va autoriser la livraison d’un « supplément minimal de carburant » dans la bande de Gaza. Une décision « nécessaire pour éviter un effondrement humanitaire et l’apparition d’épidémies, dans le sud de la bande de Gaza », a annoncé le bureau du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 décembre. Le carburant est indispensable pour faire fonctionner les infrastructures de santé et de communication.

Le chef de l’ONU met en garde contre un « effondrement total de l’ordre public bientôt » à Gaza. Le secrétaire général Antonio Guterres a utilisé l’article 99 de la Charte des Nations unies, mercredi, pour avertir le Conseil de sécurité que « les bombardements constants des forces armées israéliennes » pourraient rendre « impossible une aide humanitaire même limitée », et a appelé au cessez-le-feu. Une demande qui constitue « un soutien à l’organisation terroriste Hamas », a répliqué le ministre israélien des Affaires étrangères.

 

Francetvinfo.fr