« Le dispositif a été levé » autour du domicile d’Ousmane Sonko, a confirmé Ousseynou Ly, porte-parole des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef). L’opposant sénégalais était bloqué chez lui par les forces de sécurité – « séquestré », selon lui – depuis le 28 mai.
Le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, avait justifié les « restrictions » imposées à l’ancien inspecteur des impôts par les appels à la « résistance » qu’avait lancés ce dernier.
Malgré la condamnation, pas d’arrestation
Condamné le 1er juin à deux ans de prison ferme pour « incitation à la débauche » dans l’affaire du Sweet Beauty, il n’a pourtant pas été arrêté.
Le 13 juillet, le Pastef a investi son leader candidat à l’élection présidentielle de 2024 en dépit de son éligibilité incertaine et peu après l’interdiction d’un meeting destiné à officialiser sa candidature. Sonko avait prédit un « chaos indescriptible » s’il était empêché de participer à la course à la magistrature suprême.
L’opposant a par ailleurs été condamné à six mois de prison avec sursis le 8 mai, lors d’un procès en appel pour diffamation. Une peine largement perçue comme le rendant inéligible. Mais il n’a pas encore épuisé ses recours devant la Cour suprême.
(Avec AFP