Emmanuel Macron a exprimé son « émotion » et son « affection pour Nahel et sa famille », mercredi 28 juin, après que cet adolescent de 17 ans a été tué par un policier à Nanterre (Hauts-de-Seine), lors d’un refus d’obtempérer. « Rien ne justifie la mort d’un jeune », a déclaré le président, interrogé à ce sujet en marge d’un déplacement à Marseille. « Nous avons un adolescent qui a été tué, c’est inexplicable, inexcusable », a-t-il ajouté.
« La justice a été immédiatement saisie », a poursuivi le chef de l’Etat. Il souhaite « que la vérité puisse être faite dans les meilleurs délais » et « que la justice passe », alors que la garde à vue du policier qui a tiré à bout portant sur le jeune homme de 17 ans vient d’être prolongée. « Il faut le calme pour la justice se fasse et il faut du calme partout, parce que nous n’avons pas besoin d’avoir un embrasement, une situation qui viendrait se dégrader », prévient-il après les heurts survenus dans la nuit en Ile-de-France.