« Vous allez voir les Etats-Unis prendre des mesures supplémentaires » contre le groupe Wagner afin qu’il rende des comptes pour ses activités « de destruction » en Afrique, a-t-il affirmé à la presse.
Le responsable s’est refusé à détailler ce que seraient ces sanctions mais a précisé que cela n’était pas lié avec la mutinerie avortée du week-end dernier du chef du groupe Wagner en Russie ou la guerre en Ukraine.
Le groupe paramilitaire russe est de plus en plus actif en Afrique, notamment au Mali et en Centrafrique.
Les Etats-Unis devaient annoncer ces mesures en début de semaine mais ont décidé de les reporter un peu afin de ne pas paraître prendre parti dans la crise qui s’est déroulée ce week-end en Russie.
« Nous pensons que là où va Wagner, il sème la mort et la destruction dans son sillage », a déclaré le porte-parole, en « enjoignant les gouvernements en Afrique ou ailleurs à cesser toute coopération avec Wagner ».
Le Bélarus a annoncé l’arrivée mardi du patron du groupe paramilitaire, Evguéni Prigojine, dans le cadre d’un accord ayant mis fin à sa rébellion en Russie.
La décision du dirigeant bélarusse Alexandre Loukachenko d’accueillir M. Prigojine reflète « une nouvelle fois le fait qu’il met les intérêts du (président russe) Vladimir Poutine et les intérêts du Kremlin avant ceux de son peuple », a commenté M. Miller.
AFP