Guinée/Santé: Très dangereux le virus de Marburg fait craindre le pire ’’nous devons l’enrayer dès maintenant’’ (OMS)
10 août 2021Conakry, 10 Aout(AGP)- À Genève, l’Organisation mondiale de la santé a jugé « élevée » la menace au niveau national et régional, mais « faible » au niveau international, concernant un premier cas de la maladie à virus de Marburg.
Un premier cas de la maladie à virus de Marburg, hautement virulente et provoquant une fièvre hémorragique, a été enregistré en Guinée, le premier cas en Afrique de l’Ouest, ont indiqué lundi l’OMS et le gouvernement guinéen.
À Genève, l’Organisation mondiale de la santé a jugé « élevée » la menace au niveau national et régional, mais « faible » au niveau international.
« La maladie à virus de Marburg, qui appartient à la même famille que le virus responsable de la maladie à virus Ebola, a été détectée moins de deux mois après que la Guinée a déclaré la fin de l’épidémie d’Ebola qui avait éclaté au début de l’année », a souligné le bureau africain de l’OMS dans un communiqué séparé.
L’information sur l’apparition du virus en Guinée a été confirmée par le gouvernement guinéen, dans un communiqué lundi soir.
« L’investigation enclenchée depuis le 4 août 2021 autour du cas n’a pas révélé de cas suspect de fièvre de Marburg. Cependant, 155 cas contacts ont été listés et suivis quotidiennement », a-t-il indiqué.
« Un effort concerté pour prévenir la transmission »
Le cas a été détecté dans la préfecture de Guéckédou, au sud du pays, dans un village située dans une région forestière proche des frontières de Sierra Leone et du Liberia. Il s’agit d’un homme décédé le 2 août et dont les symptômes remontent au 25 juillet, a précisé l’OMS.
Des échantillons prélevés sur le patient et testés par un laboratoire de terrain de Guéckédou ainsi que par le laboratoire national guinéen de la fièvre hémorragique se sont révélés positifs au virus de Marburg.
Des analyses complémentaires effectuées par l’Institut Pasteur du Sénégal ont confirmé ce résultat.
Le patient avait été soigné dans une clinique dans la localité de Koundou à Guéckédou, où une équipe d’enquêteurs médicaux avait été dépêchée afin d’étudier l’aggravation de ses symptômes.
Dans un tweet, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a relevé la nécessite de mettre en œuvre « un effort concerté pour prévenir la transmission et protéger les communautés’’