Ce qu’il faut savoir
La destruction du barrage de Kakhovka a inondé une zone de plus de 600 km2 dans le sud de l’Ukraine, a déclaré jeudi 8 juin le gouverneur de la région de Kherson, Oleksandr Prokudin, sur les réseaux sociaux. Les zones inondées se trouvent sur la rive droite du fleuve Dnipro contrôlée par les Ukrainiens comme sur la rive gauche occupée par les Russes. Suivez notre direct.
Zelensky « choqué » par l’absence d’aide internationale. « Ils ne sont pas là », a déclaré le président ukrainien à propos des Nations unies et de la Croix-Rouge. « Ce sont les forces qui doivent être là pour sauver la vie des gens », a-t-il ajouté.
Les évacuations de civils se poursuivent. Des bus et des trains se relaient pour déplacer les populations touchées. A Kherson, ville située à 70 km en aval du barrage de Kakhovka, l’eau est montée de cinq mètres sur les bords du Dniepr.
La France au chevet de l’Ukraine. Emmanuel Macron a réagi mercredi à la destruction du barrage de Kakhovka. « Nous enverrons dans les toutes prochaines heures une aide pour répondre aux besoins immédiats », a-t-il promis sur Twitter, condamnant un « acte odieux qui met en danger les populations ».
Poutine accuse Kiev d’un « acte barbare ». « L’acte barbare ayant visé à détruire la centrale hydroélectrique de Kakhovka dans la région de Kherson a conduit à une catastrophe environnementale et humanitaire à grande échelle », a déclaré mercredi le président russe, lors d’une conversation téléphonique avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan