Le ministère des Affaires étrangères russe a fait état, samedi 22 avril, de l’expulsion de « plus de vingt » diplomates allemands, en représailles selon lui à une mesure similaire prise par Berlin. De son côté, l’Espagne a annoncé le départ de six chars Leopard à destination de Kiev. Franceinfo fait le point sur ce qu’il faut retenir de la journée du samedi 22 avril sur le front de la guerre.
La Russie annonce l’expulsion d’une vingtaine de diplomates allemands
Le ministère des Affaires étrangères russe a annoncé samedi l’expulsion de « plus de vingt » diplomates allemands. Dans un communiqué, il évoque « des mesures de représailles » à la suite de « la nouvelle expulsion massive » de diplomates russes en Allemagne. Moscou précise avoir « officiellement notifié » le 5 avril à l’ambassadeur allemand, à Geza Andreas von Geyr, sa décision de « limiter considérablement le nombre maximum d’employés des missions diplomatiques allemandes » en Russie.
De son côté, le ministère des Affaires étrangères allemand a fait état d’« un vol » samedi au départ de Berlin avec des « membres de l’ambassade » russe à bord, sans préciser s’il s’agissait de diplomates expulsés.
Six chars Leopard promis par l’Espagne sont en cours de livraison
Les six chars Leopard promis par l’Espagne à l’Ukraine sont partis par la mer, vendredi 21 avril, et atteindront leur destination « d’ici cinq à six jours », a annoncé samedi la ministre de la Défense espagnole. Madrid avait promis fin février l’envoi de ces chars dans le cadre de l’aide des pays européens à l’Ukraine engagée contre l’offensive russe. « Il y a quatre autres Léopard en réparation et quand cela sera fait, ils partiront aussi en Ukraine », a ajouté Margarita Robles.
Le président brésilien souhaite œuvrer à une « solution négociée » entre la Russie et l’Ukraine
« En même temps que mon gouvernement condamne la violation de l’intégralité territoriale de l’Ukraine, nous défendons une solution négociée pour le conflit », a déclaré Lula da Silva devant la presse à l’issue d’une rencontre à Lisbonne avec son homologue portugais, Marcelo Rebelo de Sousa. « Nous avons urgemment besoin d’un groupe de pays qui s’assoient à table aussi bien avec l’Ukraine qu’avec la Russie », a précisé le président brésilien.
Lors d’une récente visite en Chine, Lula a suscité une vive polémique en affirmant à Pékin que les Etats-Unis devaient cesser « d’encourager la guerre » en Ukraine et que l’Union européenne devait « commencer à parler de paix ». « Si vous ne parlez pas de paix, vous contribuez à la guerre », a-t-il réaffirmé samedi à Lisbonne.