Guinée : Abdourahamane Sano devant la presse

Guinée : Abdourahamane Sano devant la presse

14 janvier 2023 Non Par LA RÉDACTION

Abdourahmane Sano ,ancien Coordinateur du FNDC , rappelons-le qui a lutté âprement contre le troisième mandat d’Alpha Condé a été relaxé par le tribunal de Mafanco avoir été entendu sur dit-on participation à une réunion non autorisée.  L’ancien ministre de l’agriculture n’a pas attendu longtemps pour reagir. C’est ainsi qu’il a organisé une conférence de presse pour se prononcer sur la transition et la situation des droits de l’homme. Abdourahmane Sano est revenu sur son acquittement qu’il a qualifié « d’acte de haute portée sur les plans du respect des droits de l’Homme, de la dignité des Guinéens, de la cohésion et de la paix sociale. J’ai décidé de m’engager dans un idéal contraire, qui ne peut véritablement s’exprimer que par la prise de conscience de bénéfice de la citoyenneté. C’est pour cela que, pour moi, le plein exercice de la citoyenneté est une    question de dignité. Le négocier, l’aliéner ou l’abandonner est un acte de lâcheté 》rappelle Abdourahmane Sano.

Rien ne va plus entre le CNRD au pouvoir et l’essentielle de la classe politique et de la société civile.  Ibrahima Diallo et Foniké Mangué du FNDC sont en prison et d’autres acteurs politiques ont été inculpés. D’ailleurs,  ces acteurs ont boudé le dialogue inter-guinéen . Abdourahmane Sano invite le CNRD à revoir sa copie « Il devient urgent que chacun œuvre davantage et avec sincérité, à la consolidation de la cohésion nationale et de la paix, à commence  par les autorités militaires. Il y a un besoin évident de recadrage de la conduite de la transition pour créer de véritables conditions d’un vrai apaisement, d’une légitimité des actes, d’une fiabilité des acquis    » a souligné Abdourahmane Sano .

Le fondateur de la plateforme de la société civile PECUD ne sait toujours pas pourquoi il avait été convoqué par la justice mais préfère ne pas se lancer dans des polémiques «d’alimenter les suppurations en ce moment difficile pour notre pays, d’autant que je reconnais à l’Etat le droit de renseignement et d’investigation dans les limites de la loi» a t-il indiqué .

Yayé Barry