La Journée mondiale du sida, ou Journée mondiale de lutte contre le sida, est une journée internationale consacrée à la sensibilisation de la pandémie du sida. Elle est organisée tous les 1er décembre de chaque année
《 REGAP+, depuis sa date de création en 2005 à nos jours, est l’un des réseaux nationaux de la Société Civile dynamiques qui travaille constamment avec tous les Ministères intervenant dans la lutte contre le VIH/sida/TB en Guinée. Fort de 42 associations membres réparties dans la quasi-totalité de la Guinée, le réseau vise: une prise en charge globale de toutes les PVVIH et les orphelins pour l’amélioration constante de leurs conditions de vie, la protection et la promotion de leurs droits et devoirs en vue de leur permettre de vivre positivement avec leurs statuts sérologiques, lutte activement contre la stigmatisation et la discrimination en tout lieu et en toute circonstance, Il reste attaché à ses valeurs》Madame Kolié.
《Malgré les efforts par l’Etat Guinéen et ses partenaires, les nombreux défis demeurent encore dans la prise en charge du VIH: l’inaccessibilité de la charge virale à l’échelle nationale, la rupture récurrente des ARV par endroit, le recrutement des médiateurs à la fonction publique pour qualifier davantage la qualité de la prise en charge, le financement des AGR, 15% de la quotte part de l’Etat pour l’achat des ARV. C’est ainsi que l’ONUSIDA s’est engagée à contribuer activement à l’atteinte des objectifs mondiaux 95-95-95 d’ici aux horizons de 2030. En effet, en étroite collaboration avec l’Etat guinéen et avec l’appui financier et technique de partenaires comme le secrétariat Exécutif du CNLS, le PNLSH, le PNLAT MSF Belgique, Plan international Guinée/Fonds mondial, Croix Rouge française, Solthis, PAM, le réseau lutte sur plusieurs fronts contre la pandémie》a souligné la présidente du REGAP
Le secrétaire exécutif du CNLS a pris la parole pour faire l’état de lieu de la pandémie en Guinée. Dr Abbas Diakité a donné les chiffres des personnes touchées par le VIH SIDA .
《L’épidémie du VIH/Sida, en dépit des résultats enregistrés, constitue toujours un
problème de santé publique en Guinée. Avec une prévalence de 1.5% au sein de la
population générale, les femmes restent les plus touchées avec un taux de
contre 1.3% chez les hommes》a t-il affirmé
《Le thème de cette année, nous interpelles à agir ensemble en ne laissant personne
pour compte et nous incite tous à ceuvrer en faveur des actions concrètes qui ont fait
leurs preuves et qui sont nécessaires pour lutter contre les inégalités et aider à mettre
fin au sida. Ces actions sont entre autres:
Renforcer la disponibilité, la qualité et la conformité des services de
traitement, de dépistage et de prévention du VIH afin que tout le monde y ait
accès correctement.
Réformer les lois, les politiques et les pratiques pour lutter contre la
stigmatisation, discrimination et l’exclusion auxquelles sont confrontées les
personnes vivant avec le VIH 》a souligné Dr Abas Diakité
Plus loin, le directeur exécutif du CNLS a dressé le bilan des actions menées
《En termes d’infrastructures offrant des services VIH:
Les sites de conseil et de dépistage volontaire (CDV), sont passés de 138 en
2017 à 157 en 2022; avec environ 564 000 dépités dont 11.000 positives:
-Les sites de Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant
(PTME) sont passés de 485 en 2018 à 530 en 2021; Pour la prise en charge des Personnes Vivant avec le VIH, sur 113 000 malades, 75 000 sont sous traitement antirétroviral, soit une prise en charge de 65% contre 48% en 2048.
Nombre estimé de décès dus au sida 3721 en 2016 à 2884 en 2021 soit une réduction du nombre de décès à environ 1000 des
A date le pays compte 195 site de prise en charge des personnes vivant avec le VIH:
Pour le suivi biologique des malades sous traitement, le pays compte: 40 compteurs CD4.
02 Centres de Traitement Ambulatoire (CTA). Donka et Ignace Deen.
La République de Guinée a officiellement adhéré en septembre 2020 aux nouveaux
objectifs de développement durable afin de mettre fin au VIH/Sida d’ici 2030.
L’espoir est permis si tout le monde s’implique dans la lutte contre la stigmatisation,
la discrimination des personnes vivant avec le VIH mais aussi les inégalités qui
persistent au niveau des services les plus élémentaires tels que le dépistage et la
prise en charge des malades.
Pour atteindre les objectifs des trois 95 de La stratégie mondiale de lutte contre le
sida et répondre à l’objectif général de l’ONUSIDA celui de mettre fin au sida d’ici
2030, nous devons:
Pousser 95% de personne vivant avec le VIH à connaitre leur statut sérologique ;
Mettre 95% des personnes qui connaissent leur séropositivité sous traitement
antiretroviral : Ainsi nous pourrons avoir une charge virale supprimée chez 95% des personnes
sous traitement antiretroviral 》 a noté Dr Abas Diakité
Le coordinateur Résident des systèmes des Nations-Unies en Guinée a parlé des inégalités. Vincent Martin a déploré cet état de fait
《Quatre décennies après le début de la riposte au VIH , les inégalités persistent pour les services les plus élémentaires comme le dépistage, le traitement et l’accès aux préservatifs et plus encore l’accès aux nouvelles technologies , plus précisément je pense aux inégalités faites aux enfants pour leur prise en charge malgré les avancées technologiques. Aujourd’hui dans le monde entier, moins de 50% des enfants infectées par le VIH ont accès au traitement qui sauve la vie alors que cette couverture peut atteindre 80% chez les adultes dans certains pays. Ici en Guinée, la couverture prenait un écart de plus de 40% entre les adultes et les enfants. Deuxièmement, c’est les inégalités faites aux femmes, aux jeunes filles et les adolescents. Les jeunes filles en âge de procréer sont touchées d’une manière disproportionnée par le VIH tandis que les programmes qui leur sont dédiés restent trop faibles et peu financés. Troisièment : les inégalités liées au financement de la lutte qui devient de plus en plus rare et l’allocation des ressources encore insuffisantes ne permet pas aux associations communautaires , les réseaux des personnes vivant avec le VIH de continuer à jouer leur rôle et assurer l’engagement qui ont permis de courber la tendance de L’épidémie 》a expliqué Vincent Martin.
Le directeur pays de Plan International Guinée a rappelé ce que font les institutions dans la riposte contre le VIH
《Dans le cadre de renforcement de la décentralisation de la riposte contre le sida pour atteindre les populations vulnérables, Plan International est co-récipiendaire avec le Programme National de Lutte contre le Sida sur financement du fonds mondial. Aucours de cette année dont entre autres l’organisation de sortie de l’unité mobile médicalisée et qui sont sensé approchés pour les dépistages du VIH, la prise en charge des IST et la mise en relation des personnes dépistées positives où la prise en charge en ARV 》a indiqué….
En Guinée , le Premier ministre est d’office président du Comité National de Lutte contre le VIH SIDA. À ce titre , Bernard Gomou s’est engagé à appuyer les initiatives
《En raison de la grandeur de cette cause dont l’objectif zéro nouvelle infection en VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au SIDA , la République de Guinée a solennellement adhéré à la définition des nouveaux objectifs du Développement Durable adopté en 2015 . Parmi ceux ci , la lutte contre le VIH Sida figure en bonne place dans le monde entier et s’est fixé comme objectif, l’éradication de cette pandémie d’ici à l’horizon 2030. D’ici là, nous devons innover, nous devons créer des nouveaux partenariats, mener toutes nos actions dans le respect des droits humains. Ainsi, nous pourrons emprunter la voie de l’égalité , afin d’atteindre les trois quatre -vingt -quinze de la stratégie mondiale de lutte contre le VIH SIDA. Le thème de cette année définit par l’ONU-SIDA est »Poussons pour l’Égalité » ce afin de réduire les blocages économiques, sociaux et culturels qui entravent notre combat contre ce fléau. Cette célébration est l’opportunité de renouveler l’engagement de chacun et de tous et à tous les niveaux que les questions nationales de santé des populations sont une priorité pour son Excellence, Colonel Mamadi Doumbouya, chef de l’État. C’est pourquoi, je suis résolument engagé en ma double qualité de chef de gouvernement et du président du Comité National de Lutte contre le Sida en vue de façon déterminée pour une intensification de la lutte contre la pandémie. Cette lutte devra prendre en compte deux plans en raison des inégalités accentuées par la pandémie et la COVID-19 et les crises internationales qui affectent notre économie. Tout d’abord en matière d’accompagnement, il s’agira de poursuivre les mesures visant à améliorer l’ accès au soin et les conditions de vie des patients souffrant au VIH. Ces mesures sont d’ordre institutionnelles , structurelles et financières pour leur réinsértion économique dans notre société. L’État devra accroitre ses ressources pour répondre au besoin de ses populations vulnérables》 a indiqué le premier ministre Bernard Gomou .
Madame la gouverneur de la ville de Conakry , le président de la Haute Autorité de la Communication , le ministres de l’économie et finances ainsi sa collègue du commerce ont pris part à cette cérémonie.
Cette année, elle va être célébrée durant une quinzaine de jours.
Doura