Gassama Diaby sur la transition

Gassama Diaby sur la transition

25 août 2022 Non Par LA RÉDACTION

L’ancien ministre des droits de l’homme et de citoyenneté était l’invité de l’émission Mirador sur FIM FM. Khalifa Gassama Diaby est revenu sur déroulement de la transition et des pistes de solutions.

Cette tentation de politisation de la démocratie et de vouloir imposer le développement a déjà échoué en Afrique . À la sortie des indépendances, il y a rien de nouveau sur le soleil, il faut qu’on soit dans incapacité de penser , il n’y a pas de sens politique normalisé . Nous  pouvons pas construire la démocratie sans la politique , sans les partis politiques  , et une tentation qui n’est pas sérieuse mais c’est surtout une tentation qui me mène vers le chemin du totalitarisme.

Transition qui s’enlise.

je fais l’effort d’éviter d’aller vers une trop grande généralisation et je pense que dans notre pays, il y a certaines élites ou alors certains personnalité certaines personnes certaines voix qui se force tant bien que mal sans émotion et de débats partisans et  qui s’efforcent de dire quelque chose de solide mais de façon globale, je crois que fondamentalement dans notre pays,  on a refusé de penser notre société. On a refusé de réfléchir sur nous-mêmes et . On ne peut pas avancer. On peut pas faire avancer une société si nous sommes en incapacité de penser sur cette société .  La transition, je crois que la difficulté pour cette transition se trouve à 3 niveaux.

le premier niveau, c’est pour moi, il y a 3 erreurs. La première c’est la perception de ce que c’est qu’une transition. La deuxième, c’est la méthode  et la 3e c’est la finalité d’une transition. La perception: nous avons constaté que quand est survenu le 5 septembre, il y a eu tout . Si vous me voyez revenir à la tribune d’aujourd’hui, j’avais des maux d’estomac. J’ai  noté dedans et que la plus grande erreur pour une transition . La période de transition est une période où ceux qui sont là, on a liberté de choisir les questions sur lesquelles, ils veulent travailler ensemble . Pendant ce temps nous avons décidé de travailler sur telle demande , dans tel domaine.

La transition devait avoir une conception assez large, globale . L électrique d’une transition où on a on veut développer on peut faire des route de l’aéroport faire des hôpitaux fondation fondation, je ne sais pas ce que ça veut dire l’objectif normal, c’est de la part des d’avoir des bonnes intentions pour notre pays mais ils ne peuvent pas faire le temps, ils n’ont pas les moyens de le faire. Donc cette perception a plombé le départ de la transition, il faut revenir sur une perception des limites et de la transition  Qu’est-ce qu’il nous faut pour une transition ?il me faut quoi fondamentalement pour une transition ?regarder le fonctionnement des institutions qu’est-ce qu’il faut faire pour mettre en place des  institutions ?

Confiance à nos institutions et comment faire en sorte à travers cette réforme des institutions ou pour l’expression souverain du peuple c’est ça à côté. Il y a la continuité de l’État.  les choses se font normalement. c’est une tradition c’est une démarche  consensuelle.

Le CNRD n’a pas de légitimité démocratique.  J’en appelle à la réflexion dans ce pays pour un sens d’apaisement. l Nous savons aujourd’hui que globalement les démocraties, il y a crise partout.  Quand vous sortez d’une élection même quand on a voté pour vous ,  le corps électoral se réduit.  Il faut appeler aux uns et aux autres.

La méthode est importante pour la finalité, c’est le troisième point. Cette finalité qu’est-ce que c’est pas un retour en arrière? c’est pas les théoriciens et elle est belle mais ce que j’appellerais , voulant la consolidation démocratique dans ce pays dont la finalité de transition démocratique et cela ne peut pas se faire sans la liberté, cela ne se peut pas se faire sans les acteurs politiques a souligné Khalifa Gassama Diaby.