Boké/Prix des denrées alimentaires : Des inspecteurs sillonnent les marchés pour l’application du protocole d’accord

Boké/Prix des denrées alimentaires : Des inspecteurs sillonnent les marchés pour l’application du protocole d’accord

4 avril 2022 Non Par LA RÉDACTION

Boké, 04 Avril(AGP)- Dans le but de contrôler et s’assurer de l’applicabilité des prix des denrées de produits de premières nécessités, une mission de la Direction préfectorale du Commerce a effectué ce lundi, 4 avril 2022, une tournée dans les différents marchés de la Commune Urbaine de Boké.
Selon le directeur préfectoral du Commerce de Boké, Mory Koné, « Il s’agit de s’enquérir des prix des denrées de premières nécessités dont le gouvernement vient de revoir à la baisse pour alléger le fardeau des fidèles musulmans en ce mois de pénitence. »
Faut-il préciser que l’approvisionnement et la fixation des prix des denrées de premières nécessités a créé un véritable engouement dans les marchés de l’arrière-pays.
Sur le terrain, la sensibilisation des commerçants y compris les demi-grossistes, commence à porter ses fruits à Boké.
Dans la cité industrielle de Kamsar, située à une vingtaine de kilomètres de Boké-centre, les prix restent inchangés en ce début du mois de ramadan. A date seule l’huile a connu une augmentation, le bidon de 20 litres qui était vendu à 355.000 fg est passé à 380 000 fg.

Le bureau local de la chambre de commerce, a tenu samedi, 02 avril, une réunion avec les commerçants du grand marché de Sahara. Lors de cette rencontre les responsables de la dite chambre et les commerçants, ont convenu de maintenir les prix de ces denrées au prix habituel. Pour le moment les prix sont maintenus à la grande satisfaction de tous.
Ici, certains vendeurs ne sont même pas au courant du communiqué du gouvernement fixant les prix de certains produits de grande consommation. L’un d’eux, interrogé, nous a dit que si le gouvernement voulait que les prix baissent en Avril, il fallait anticiper pour baisser leurs taxes depuis janvier ou février car rappelle-t-il, la diminution des prix ne se décrète pas du jour au lendemain. Une ménagère interrogée se réjouit du maintien des prix de certains produits de premières nécessités mais dénonce le prix élevé du poisson et de certains condiments sur le marché.
L’autre bras de fer se situe entre les autorités et les vendeurs de glace, une autre denrée précieuse en cette période de jeûne et de chaleur. Les autorités administratives et communales à l’issue d’une réunion avaient fixé le prix d’une glace à deux mille francs guinéens chez les détaillants et mille franc guinéen chez les grossistes à la veille du mois de ramadan. Une décision peu suivie par les acteurs.
Les autorités promettent de tout mettre en œuvre pour le respect de ces prix à la grande satisfaction de la population de Kamsar